Table ronde organisée par S. A. de Beaune (Lyon 3-ArScAn), D. Casajus (CNRS-IMAF) et A.-F. Garçon (Paris I).
Les 22 et 23 mai 2017
IMAF, CNRS
Salle A (sous-sol)
Ivry-sur-Seine
Quelques préhistoriens se sont interrogés sur la pratique de leur métier et sur la relation entre le chercheur et son objet (sujet) d’étude. Quelle est sa démarche du vestige archéologique à la restitution finale qu’il en donne ? Quel sens donne-t-il à sa démarche ? On y découvre combien sont indissociables les objets de la discipline et les modes de pensée de celles-ci : concepts, outils, méthodes, modélisations. S’il va de soi que la plus grande rigueur est de mise au stade de la fouille, de la compilation des données et de leur analyse, leur exploitation fait une large place à l’interprétation. Peut-être plus encore qu’en histoire, les conclusions sont toujours susceptibles d’être reprises, reformulées, remises en cause.
Les organisateurs de cette table ronde souhaitent à présent élargir cette réflexion à d’autres disciplines des sciences humaines, en particulier, à l’ethnologie, à l’histoire mais aussi à l’archéologie en général.
Mettre nos réflexions en commun serait sans doute salutaire pour l’ensemble de ces disciplines.
En raison du plan vigipirate, ceux qui souhaitent assister à cette table-ronde gratuite sont invités à s’inscrire auprès de l’un des organisateurs :
– sophie.de-beaune@mae.cnrs.fr ;
– dominique.casajus@cnrs.fr ;
– afgarcon@protonmail.com