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LE CORPS

Dans le cadre des Rendez-vous de l’histoire du monde arabe


QUAND :

Les 11, 12, 13 et 14 avril 2019


OÙ :

Institut du monde arabe
1 Rue des Fossés Saint-Bernard
75005 Paris

Le 13 avril 2019

TABLES RONDES

14h à 15h30 - bibliothèque (niveau -1)

 L’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN AUX PRISES AVEC LE CORPS
Animée par Mercedes Volait, directeur de recherche au CNRS et du laboratoire InVisu (CNRS / INHA).
Avec Nadia Radwan, historienne de l’art, maîtresse de conférences à l’Université de Berne ; Alain Messaoudi, historien, maître de conférences à l’Université de Nantes et Hend Samir, artiste égyptienne.

Rencontre traduite par Harold Manning.

Le corps, dénudé ou pas, figure sous des formes variées dans l’art arabe du XXe siècle. Suivre ses trajectoires dans les Salons tunisiens (1888-1970) permet à Alain Messaoudi de repérer le moment où le nu commence à faire problème et devient objet de censure. La transposition du nu dans l’art des « modernes d’Égypte » interroge, pour Nadia Radwan, l’idée d’une modernité universelle, ainsi que l’adoption ou la subversion des codes orientalistes. L’artiste Doa Aly travaille aujourd’hui sur le corps féminin performatif et ses vulnérabilités. Chaque perspective pose à sa façon la question de la représentation du corps (toujours féminin ?) dans la pratique artistique passée et présente dans le monde arabe.


18h à 19h30 - bibliothèque (niveau -1)

 LE CORPS DANS L’ORIENTALISME : PEINTURE, LITTÉRATURE, PHOTOGRAPHIE

Animée par François Pouillon, Directeur d’études à l’EHESS.
Avec Guy Barthèlemy, Professeur en khâgne au Lycée Champollion, Grenoble, IMAF ; François Lissarrague, directeur d’études à l’EHESS et Michel Mégnin, collectionneur et historien de la photographie.

Contre une approche schématique des relations Orient/Occident qui ne parleraient que de domination et d’essentialisation, les participants de cette table ronde chercheront à montrer que ce domaine, particulièrement sensible, des représentations des corps dévoilés ou simplement de leurs accoutrements, peut constituer, si on ne s’enferme pas dans les caricatures, un outil de connaissance, y compris pour les sociétés concernées. Car ces enquêtes sur les différents genres dans lesquels s’est illustré l’orientalisme (peinture, littératures, photographie), nous ramènent au fond à des questions actuelles.