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L’engagisme dans les colonies européennes, Résistances et mémoire(s), XIXe-XXIe siècles

Appel à communications

Dans le cadre du colloque international à l’Université de Nantes, les 20 et 21 octobre 2016.

Ce colloque international s’inscrit dans le cadre des travaux de l’axe 4 du Labex EHNE (Ecrire une Histoire Nouvelle de l’Europe) et du projet STARACO (Statuts « Race » et Couleurs dans l’Atlantique de l’Antiquité à nos jours). Il est organisé par le CRHIA (Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique) de l’Université de Nantes.

L’abolition progressive de la traite et de l’esclavage dans les colonies européennes est à l’origine de nouvelles migrations de travailleurs à travers le monde, notamment dans la seconde moitié du XIXe siècle. Pour satisfaire les besoins d’une économie de plantation ou pour bâtir les principales infrastructures de leurs colonies, les Européens, principalement les Anglais, les Français, les Portugais, et les Néerlandais font appel à des travailleurs étrangers libres. C’est ce qu’on appelle le système de l’engagisme ou indenture (qui signifie « contrat ») ou encore coolie trade pour les engagés d’origine asiatique (coolie venant du tamoul et signifiant salaire).

Ces nouveaux flux de main-d’œuvre engagée sont dictés par l’expansion coloniale de l’Europe mais également par des conditions socio-économiques difficiles dans les pays d’origine des engagés, lesquelles agissent comme de puissants facteurs de départ. Ainsi, des Javanais, des Japonais, des Tonkinois, des Africains, des Malgaches mais surtout des Chinois et des Indiens quittent leur sol natal pour venir travailler, en échange d’un salaire, dans les colonies d’Amérique et de l’océan Indien mais également dans les territoires nouvellement conquis par les puissances impériales en Afrique, en Asie et dans le Pacifique.

Un grand nombre de ces travailleurs ne seront finalement pas rapatriés dans leur pays d’origine comme le prévoyait leur contrat et s’implanteront dans la colonie ou dans des colonies voisines à la fin de leur engagement. C’est particulièrement vrai pour les engagés africains capturés qui ne possèdent plus d’attaches dans leurs pays d’origine et qui ne bénéficient de la protection d’aucune puissance.

- Modalités de soumission :
Les résumés (500 mots maximum) en français ou en anglais, accompagnés d’un bref CV (une page maximum) sont à envoyer à l’attention de Virginie Chaillou-Atrous à l’adresse suivante : labexehne4@univ-nantes.fr au plus tard le 15 avril 2016.

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