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Politique de l’occulte en Afrique. Regards anthropologiques et historiques

Deuxième édition de la Journée d’étude sur l’Occulte en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest organisée par Florence Bernault (Sciences Po, CHSP), et Marie Nathalie LeBlanc (Chaire ICAO/Chaire de recherche sur l’islam contemporain en Afrique de l’ouest, Université du Québec à Montréal).

Le 17 septembre 2021
Centre d’histoire de Sciences Po (en visio-conférence)

Cette journée-atelier posera les jalons d’une comparaison entre l’histoire et l’anthropologie de l’occulte en Afrique centrale et de l’Ouest. La notion de "sorcellerie moderne" (Geschiere 1997) a émergé dans le champ africaniste à partir du Cameroun, dans les années 1990. Elle fut rapidement relayée par des recherches en Afrique centrale (Tonda 2005, Ceriana 2014, Yengo 2016, Bernault 2019), en Afrique du Sud (Ashforth 200 et 2005, Niehaus 2002 et 2012) et en Afrique de l’Est (Luongo 2011). Comparativement, l’Afrique occidentale a produit une bibliothèque beaucoup plus restreinte sur la question. Les cas d’étude dérivent souvent d’études plus larges sur les églises pentecôtistes, dans les régions à majorité chrétienne (Meyer 1999, Marshall 2009). Peu concernent les régions de l’Islam (Leblanc, en cours). En conséquence, les chercheurs travaillant sur l’occulte utilisent un "toolbox" analytique presqu’entièrement dérivé des régions de l’Afrique centrale, orientale et australe.

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