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Cotonou, le vodun et la part des anges. Le cas exemplaire d’Atingali, un culte structuré à la mesure de la ville

Soutenance de thèse de Jérémy Cordon
Directrice de thèse : Kadya E. Tall, IRD/IMAF
Le 15 novembre 2022, à 14h, salle 3.122 (3e étage), Bâtiment Sud, Campus Condorcet, Aubervilliers.

Pour la visioconférence, se rapprocher de Jérémy Cordon


Jury :

 TALL Kadya E.(directrice de thèse)
 BOIDIN Capucine, Professeur IHEAL (rapporteure)
 KPATCHAVI Adolphe, Professeur Université d’Abomey-Calavi (rapporteur)
 CHOPLIN Armelle, Prof Associée UNIGE
 HAMBERGER Klaus, MCF EHESS
 LAURENT Pierre-Joseph, Professeur U.C.Louvain


Résumé :

Au-delà de ses fondations premières, la ville de Cotonou a connu sa véritable explosion (Sotindjo, 2009) démographique au milieu du vingtième siècle. Elle n’a plus cessé de s’accroître depuis (en hommes, en espace), en passant du cadre de la ville à celui de la métropole. Précisément à la même époque, une nouvelle génération de cultes (néo-)vodun originaire du Ghana, parmi lesquels les premières figures de la kola (golo vodun), est apparue. Ils se sont implantés dans un contexte de lutte anti-sorcellaire revisité, s’y sont développés, ont accompagné l’urbanisation et l’ont aussi devancé dans ses territoires périphériques. L’un d’eux, dédié à Atingali, devait connaître un itinéraire singulier qui fit de la région de Cotonou son cœur de destination. D’une certaine manière, ce culte et cette ville ont depuis sept décennies grandi et évolué́ de concert. C’est là que les devanciers itinérants ont abouti, en provenance du Ghana, de la région des Collines ou de Porto-Novo. Ce travail tente de décrire et analyser la trajectoire de ces deux entités dont la relation est relativement exemplaire.

Mots-clés : Bénin-Cotonou-cultes de la kola -vodun- urbanisation