Accueil > Actualités > Appels

Espaces, mobilités et Insécurité des peuples autochtones en Afrique centrale

Appel à contributions

Dans le cadre du prochain numéro de la revue Cahiers d’études africaines autochtones

Les Cahiers d’études africaines autochtones ont pour but de réunir les recherches sur la situation des peuples autochtones en Afrique. L’intensification des pressions sur les ressources forestières, l’accaparement des terres et les politiques d’État-nation visant à uniformiser les cultures du monde ont contribué à rendre plus incertaine la gestion du quotidien des peuples autochtones d’Afrique centrale. En effet, les transformations de nature économique, sociale et environnementale, les affectent avec une gravité accrue. Pour comprendre la dynamique adaptative dans ce contexte, il y a de bonnes raisons de s’intéresser aux minorités ethniques, à leur culture et par extension, à leur devenir, notamment quand il s’agit de peuples écologiquement vulnérables c’est-à-dire dépendant au plus près des ressources du milieu naturel, comme c’est le cas des Baka. Il serait illusoire de penser qu’il s’agit là de populations « fossiles » (De Quatrefages cité par Wartelle 2004), figées dans un passé qui nous permettrait d’appréhender, à travers un fonctionnement conservé, le mode de vie des hommes préhistoriques. Qu’il s’agisse des Baka ou d’autres populations dites minoritaires ou « autochtones » à travers le monde, ces communautés ont une conception propre de l’être et de l’agir (Cavalli-Sforza et Hewlett 1982), qui se transforme en fonction d’un contexte écologique et social en mouvement. Elles ont cependant un mode de vie spécifique qui répond difficilement aux normes des groupes majoritaires, lesquels se donnent pour référence les valeurs de la modernité. Dans son premier numéro les étudiants des cycles supérieurs et les chercheurs confirmés sont invités à répondre à cet appel à contributions. Les publications entrant en lice proviennent prioritairement du champ de la recherche scientifique (Anthropologie, sociologie, psychologique, sciences politiques et juridiques, etc.), mais des initiatives moins académiques provenant d’autres horizons peuvent également être envisagées ; a fortiori si elles touchent un public plus large et surtout autochtone. Plusieurs axes énoncés ci-après orientent les différentes propositions.

Date limite : 24 mai 2019

AAC_CEAA