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Au cœur des sources : pratiques, méthodologie et interdisciplinarité. Atelier des doctorant-e-s de l’IMAF

Atelier des doctorants organisé par Yves Beringue (Paris 1), Carla Bertin (EHESS), Prisca Boyamba (Paris 1), Clélia Coret (Paris 1), Pietro Fornasetti (EHESS), Maica Gugolati (EHESS), Ikram Kidari (Paris 1), Héloïse Kiriakou (Paris 1), Thiago Sapede (EHESS), Cheikh Sene (Paris 1), Iolanda Trovoada (EHESS), Elizaveta Volkova (EPHE)

Année universitaire : 2016 / 2017
Périodicités :
 2e jeudi du mois de 16 h à 19 h
 2e mercredi du mois de 16 h à 19 h
Localisations :
 IMAF/ Malher, salle Person, 2e étage, 9 rue Malher 75004 Paris (jeudi)
 IMAF/ Raspail, salle de réunion, 96 bd Raspail 75006 Paris (mercredi)
Calendrier :
 Du 3 novembre 2016 au 9 février 2017 (IMAF/ Malher)
 Les 8 mars, 10 mai et 14 juin 2017 (IMAF/ Raspail)

Présentation :
L’atelier des doctorant-e-s de l’IMAF se définit comme un cadre de discussion favorisant les échanges scientifiques entre les différents sites du laboratoire (Ivry, Malher, Raspail). Pensé et construit dans un rapport dynamique né des échanges scientifiques entre les intervenants, cet atelier a pour principal objectif de faire dialoguer les différentes pratiques et méthodes de recherche propres aux sciences humaines et sociales, en particulier l’anthropologie et l’histoire. Chaque séance se construira, sans restriction de thématique, autour des travaux en cours des doctorant-e-s (rédaction d’articles, de chapitres de thèse ; préparation de communication, de soutenance etc.). Cependant, afin de favoriser le dialogue entre les disciplines, nous encouragerons les interventions qui portent sur les sources (historiques, ethnographiques, archéologiques, sociologiques, etc.) du discours savant sur les sociétés africaines du présent ou du passé, tels que les carnets de terrain, les archives historiques, les enregistrements, les photographies, les articles de presse, les vidéos, les cartes, etc.

Chaque exposé partira donc de la problématisation/présentation/critique d’une source - ou d’un corpus de sources - spécifique (aussi bien orale qu’écrite, visuelle et/ou sonore) - et analysera la place que ce support occupe dans une enquête, dans une hypothèse, dans une démonstration ou une thèse particulière que l’intervenant souhaite discuter. Comment analyser, mobiliser et critiquer différents types de sources ? Comment traduire l’interaction humaine qui se cache derrière un extrait d’entretien ou une description ethnographique ? Comment chercher des indices du passé des sociétés africaines à partir des sources (ou archives) étrangères, européennes, coloniales, etc. ? Comment mobiliser et croiser sources diverses dans le cadre d’une investigation anthropologique ou historique ? Ces questions nous permettront d’éclairer le rapport entre la subjectivité des chercheurs (leurs perspectives mais aussi leurs émotions) ; et les ancrages empiriques du discours scientifique, entre le « regard » du chercheur, ses méthodes et ses « objets ».

Cet atelier se pense également comme un espace de partage d’expériences sur les parcours doctoraux. Certaines séances, moins formelles, seront ainsi consacrées à des échanges sur les expériences qui jalonnent les années du doctorat. Il s’agira de mieux saisir les enjeux de cette formation en études africaines dans le champ académique français et de comprendre les attentes (parfois formulées parfois non) auxquelles les doctorant-e-s sont invariablement confronté-e-s. Pourront ainsi être discutées des thématiques telles que : les sources de financement pendant la thèse, l’écriture d’un article, la candidature à des postes d’enseignement et de recherche après le doctorat, etc. Ce temps de partage est conçu comme un moment important et nécessaire à la sociabilité des doctorant-e-s du laboratoire de l’IMAF.

Adresse(s) électronique(s) de contact : thiagosapede(at)yahoo.com.br, clelia.coret(at)gmail.com, elivolk(at)gmail.com

PROGRAMME

 Jeudi 3 novembre 2016, site-Malher
La première séance propose un espace de rencontre entre les jeunes chercheurs, masterant.e.s, doctorant.e.s, docteur.e.s, de l’IMAf. Le programme annuel de l’atelier y sera présenté. La première partie de la séance sera animée par les organisateurs/trices et portera, en particulier, sur les conséquences de la réforme du doctorat et sur les sources de financements pendant la thèse (terrains, colloques, bourses…). La seconde partie sera ouverte pour permettre aux doctorant.e.s présent.e.s d’échanger plus librement sur leurs expériences. Cette séance sera suivie d’un pot de rentrée organisé au centre Malher.

 Jeudi 10 novembre, site Malher
"Publier pendant la thèse"
Cette séance est consacrée à la question de la publication d’articles pendant la thèse. Quelles sont les revues que les jeunes chercheurs peuvent solliciter pour publier ? Quel est le parcours d’un article une fois qu’il a été soumis à un comité de rédaction ? Les doctorant.e.s sont invité.e.s à rencontrer trois chercheurs.ses impliqué.e.s dans les principales revues de sciences humaines et sociales spécialisées sur l’Afrique.
Invités :
 Séverine Awenengo Dalberto, membre du comité de rédaction de Politique africaine
 Benoit Hazard, membre du comité de rédaction des Cahiers d’Études Africaines
 Camille Lefèbvre, rédactrice en chef adjointe d’Afriques. Débats, méthodes et terrain d’histoire et membre du comité de rédaction des Annales HSS.

 Jeudi 8 décembre, site Malher
"Enseignement et recherche au cours du doctorat"
Cette séance porte sur le volet « enseignement » au cours du doctorat. Divers types de contrat d’enseignement existent à l’université (monitorat, ATER, vacations…). Quelles sont les conditions, implicites et explicites, pour postuler à ces charges d’enseignement ? Comment s’articulent la recherche doctorale et les phases d’enseignement pendant la thèse ? Après la soutenance, la qualification par le Conseil National des Universités est une étape obligatoire pour pouvoir ensuite poser sa candidature aux fonctions de maître.sse de conférences. Quelles sont les attentes, formulées ou non, de cette institution ? Enfin, la question des concours de l’Éducation nationale pour enseigner dans le secondaire sera également abordée.
Invités :
 Lancelot Arzel, ATER en histoire contemporaine à l’IEP de Paris (2012-2013) et à l’université de Rouen (2013-2016)
 Laure Assaf, ATER à l’EHESS (2016-2017)
 Jean-Baptiste Eczet, post-doctorant à l’EHESS (2016-2017)

 Jeudi 12 janvier 2017, site Malher
"L’après-thèse : le post-doctorat"
La quatrième séance de l’atelier porte sur le projet de recherche après la soutenance de la thèse. Dans quelle mesure le projet est-il un prolongement du doctorat tout en dépassant les aspects étudiés ? Les contrats postdoctoraux en France ou à l’étranger permettent aux jeunes chercheurs d’intégrer des équipes de recherche, pour quelques mois ou quelques années, et d’y développer une partie de leur projet. Comment connaître les offres de postdoctorat ? Comment former un dossier qui réponde à la fois aux demandes de l’institution d’accueil et à un projet de recherche personnel ?
Invités :
 Laure Carbonnel, postdoctorante au Musée du Quai Branly
 Andrea Ceriana Mayneri, chercheur au CNRS, IMAf-Ivry
 Alexis Roy, postdoctorat à l’Institut d’Étude du Développement Économique et Social, Université Paris 1
 Florabelle Spielmann, postdoctorante au Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative, université Paris Ouest Nanterre La Défense.